Épilation

Pourquoi faire une épilation par LASER?

 

L'épilation par laser ALEXANDRITE ou par laser Nd:YAG est plus efficace, plus rapide et moins douloureuse que les épilations que l'on réalisait avant par électro­-coagulation.

L'épilation laser améliore votre confort et votre qualité de vie que vous soyez simplement gênés quotidiennement par vos poils, qui n'en finissent pas de repousser...ou que vous souffriez de maladies telles qu'un hirsutisme ou des folliculites à répétition, voire des furoncles.

Après un certain nombre de séances, variable en fonction de chaque personne (en moyenne, 4 à 7 séances), une nette amélioration sera obtenue, ce qui représente un gain de temps important à moyen et long terme. On parle d'épilation permanente, mais pas définitive.

Pour les poils du visage de la femme et les poils de l'homme (zones très hormono-­dépendantes), un entretien régulier sera le plus souvent nécessaire, en moyenne, 2 séances par an.

La consultation avant laser est indispensable pour expliquer en détail les chapitres suivants. Les tarifs sont fonction de la surface à traiter.

 

Comment fonctionnent les lasers épilatoires?

Pour comprendre comment le laser épilatoire fontionne, il faut se souvenir de ce qu'est un follicule pilo-­sébaccé 

Le follicule pilo sébacé Chaque poil est caractérisé par sa couleur (qualité et quantité de pigment dedans, que l'on appelle la mélanine), son type (poil ou duvet) et son cycle de croissance :

Cycle de croissance du poil en 3 phases 

  • Phase anagène (phase de pousse du poil),
  • Phase catagène, le follicule se met au repos
  • Phase télogène, le poil tombe.

Il y a plus de mélanine quand le poil est dans sa phase anagène.

Le laser émet une énergie lumineuse et cette énergie va être absorbée par la mélanine de la tige pilaire et du bulbe du poil. Cette énergie se transforme alors en forte chaleur qui va localement endommager une grande partie du follicule. Et c'est pourquoi le laser sera plus efficace si le poil est dans sa phase anagène.

 

Comment avoir un bon résultat ?

Avant une séance de laser, de belles racines de poils sont nécessaires à l’efficacité du traitement et il faudra donc arrêter, un mois avant, l'épilation à la cire ou à la pince (qui déforment cette racine) et les décolorations. En revanche, on peut utiliser sans problème des ciseaux ou le rasage, qui laissent la racine et la tige pilaire intactes.

Entre une première et une seconde séance, on attend au moins un mois. Après chaque séance, on espace de plus en plus l'intervalle entre les séances (jusqu'à 3 mois, en moyenne).

Quels sont les poils qui réagissent le mieux ?

  • Les patients qui répondent le mieux à l’épilation laser sont les patients à peau claire et poils foncés, car on utilise dans ce cas le laser ALEXANDRITE, laser extrêment efficace et puissant et qui cible de façon très spécifique l'eumélanine.
  • Les poils blancs, roux et gris ne peuvent pas être traités (absence d'eumélanine), on recherche dans ce cas d'autres solutions thérapeutiques avec le patient.
  • Les poils blonds sont plus difficiles à traiter car ils contiennent moins d'eumélanine (et plus dephéomélanine) reconnue par le rayon lumineux.
  • Les patients métissés ou noirs sont traités avec d'autres lasers, car il y a une grande quantité de mélanine rien que dans la peau, autour des poils. Le rayon du laser ALEXANDRITE rencontre en premier la mélanine de la surface de la peau d'où un risque de brûlures. On peut donc utiliser dans ce cas le laser Nd:YAG ou le laser diode.

Une instabilité hormonale (sévère, on adresse alors le patient à l 'Endocrinologue/ou même légère, avec acné tardive et hyperséborrhée et fluctuations hormonales) peuvent entrainer un nombre de séances beaucoup plus élevé pour aboutir à un résultat correct.

 

Y­-a-­t'il des contre-­indications ?­

  • Peaux bronzées, application d'auto-­bronzant (risque de rougeurs prolongées/brûlures)­
  • Le vitiligo (maladie auto-­immune de la peau donnant des taches blanches)­
  • Les problèmes de cicatrisation anormale doivent nous être signalés.­
  • La grossesse : ce n’est pas en soit une contre–indication (il n'y a aucun risque pour le foetus) mais ce n’est pas le meilleur moment pour traiter (on attend le retour de couches avec une stabilisation hormonale)­
  • Il n'y a pas de contre­-indication avec la prise de médicaments, ni avec l'âge (de jeunes patientes de moins de 18 ans peuvent être traitées si la vie sociale/scolaire est perturbée et après accord écrit des 2 parents) : cependant la periode pubertaire étant la période à laquelle se forment les poils dits "terminaux", des séances après cette période devront être renouvelées obligatoirement.

 

Comment se déroule la séance ?

La zone doit être propre (nettoyage à l'eau micellaire) et avoir été rasée ou les poils coupés très court, 2 à 7 jours avant la séance pour que la peau ne soit pas irritée et que l’on voit le début de la pousse des poils.

Pour un confort maximal, une crème anesthésiante peut vous être prescrite pour la zone à traiter, sur des zones sensibles comme le maillot ou la "moustache" du visage.

Le médecin et le patient doivent tous les 2 porter des lunettes de protection oculaire.

La pièce à main laser est placée au contact de la peau et émet l’impulsion lumineuse. Une sensation de picotement ou de coup d’élastique très brève est ressentie. L’effet que l'on recherche est la formation de petites boules ressemblant à des piqûres d’ortie autour des orifices des poils. La rougeur et les petites boules sont les témoins de l’efficacité du traitement et disparaissent en quelques heures. La durée de la séance est variable en fonction de la surface à traiter (de quelques minutes à une heure). Nous vous appliquons une crème cicatrisante et apaisante juste après la séance, qui sera à appliquer ensuite pendant 2 à 3 jours.

 

Que se passe-­t-il après la séance ?

­Les rougeurs, l'inflammation et les petites croûtes peuvent durer jusqu'à 3 jours.

Les poils vont tomber dans les semaines qui suivent la séance (il faut parfois attendre jusqu'à un mois).

­De petites tâches brunes ou blanches peuvent survenir sur la zone traitée, l'amélioration se fait progressivement, en quelques mois.

­L’ hypertrichose paradoxale : c'est l’apparition de poils fins sur la zone traitée par laser épilatoire ou à côté de la zone traitée. C’est un effet indésirable survenant le plus souvent au niveau du visage ou au niveau de la partie interne des cuisses quand on épile un maillot : cela se traite par le même laser, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de "réserve" de poils. Ce risque d'hypertrichose paradoxale est toujours expliqué à la patiente.

 

Que penser des appareils d'épilation à domicile ?

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